Témoignages

Témoignage de Benoit
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Le témoignage de Benoit

Benoit Bleuart témoigne et raconte pourquoi il a souhaité rejoindre l’association LHFEspoir en tant que bénévole: « Après le diagnostic tardif de notre fils Lilian de la maladie de Lymphohistiocytose Familale, qui l’a emporté en 5 mois, nous avons appris que Julie sa grande sœur était elle aussi atteinte. C’est à ce moment que nous avons contacté LHF Espoir afin d’avoirun soutien qui n’a pas tardé. Depuis la greffe de Julie, qui se porte maintenant bien, nous avons décidé d’agir au côté de Shemine Asmina, Présidente de LHF Espoir. Nous souhaitons aider les papas et les mamans à traverser cette épreuve et aider l’association à récolter, par le biais de quelques événements dans l’année, des dons pour faire avancer la recherche médicale sur la Lymphohistiocytose Familiale. Nous avons aussi à cœur d’aider à sensibiliser les gens au #dondemoelleosseuse, seul traitement connu aujourd’hui pour soigner cette maladie. Pour notre famille, être bénévole de cette association c’est continuer à faire vivre nospetits guerriers qui se sont battus et ceux qui se battent encore contre la LHF. Alorsrejoignez-nous, que ce soit pour une heure, un jour, un week-end par ci par là pour faireavancer notre combat et la recherche, c’est peu de temps mais tellement importantpour nos petits bouts »

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Le témoignage d’Aurélie

Aurélie nous explique pourquoi elle est aujourd’hui Bénévole pour l’association LHFEspoir: « Tout a commencé par une heureuse nouvelle : la naissance d’un petit cousin. Maistout s’est compliqué et le diagnostic est tombé. Comment ne pas être en colèreface àcette injustice. Comment rester sans rien faire face aux enfants et aux familles touchéesqui se battent chaque jour. De cet état négatif, il a fallu cheminer pour transformer cela en actions positives.L’aventure a commencé de cette manière.Aujourd’hui, mon conjoint, ma fille et moi donnons un peu de notre temps pour cettebelle cause qu’est LHF Espoir. J’encourage tout le monde à nous rejoindre. Que vous ayez une minute, une heure, une journée, un mois ou des années, vous serez utiles pour faire avancer la recherche,soutenir les familles et être auprès des enfants. Ce que vous donnez, vous le recevez puissance mille. Être bénévole c’est simplementun peu de temps et beaucoup d’humanité »

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Nahil toujours positif et combatif face à la maladie de LHF

Alia, la maman de Nahil nous raconte le combat de son fils face à la maladie rare de LHF  Le 21/4/22 j’accouche d’un petit garçon Nahil. Il est mon 1er enfant, je suis maman isolée, son père ne l’ayant pas reconnu. Je m’engage dans l’inconnu et cela me fait peur. Mais je n’imaginais pas encore ce qui allait nous arriver!  Trois semaines après notre retour à la maison, je réveille Nahil en pleine nuit car il était brûlant, avec 40 de fièvre. Je vais aux urgences.  Sa fontanelle est gonflée, les médecins soupçonnent une méningite donc ils nous gardent.  Au bout de 3 jours, nous sommes transférés en réanimation à Necker où Nahil (âgé de 1 mois) est plongé dans le coma.  Il a besoin d’une transfusion de plaquettes en urgence, son foie et sa rate sont touchés, il fait plusieurs arrêts respiratoires.  Des médecins m’expliquent ce qu’a Nahil: la LHF. Je ne réagis à rien, je ne comprends pas grand chose, je n’ai pas dormi depuis des jours. Heureusement ma sœur est présente! Les médecins insistent sur le fait que mon fils peut mourir à tout moment, qu’il faut que je me prépare.   Au bout de 8 jours, Nahil est transféré à l’UIH de Necker pour recevoir sa greffe de moelle osseuse, où il y restera 5 mois. Un long combat nous attend. Je prends conscience de ce qu’il se passe, du danger de cette maladie. Mon rôle était d’apporter optimisme, positivité, soutien, bisous, biberons à mon fils. Son rôle était de se battre le plus fort possible, ce qu’il a fait.  Nous avons vécu les ponctions lombaires, les chimiothérapies, l’aplasie, la mucite…, puis le retour à la maison avec les dizaines de médicaments à préparer, la peur au ventre, seule avec lui!  Aujourd’hui cela fait 2 ans que Nahil a été greffé. Le combat n’est pas terminé. Beaucoup d’effets secondaires dûs aux chimios mais Nahil est en pleine forme avec le sourire aux lèvres.  Alors mon réconfort est de le regarder et de me dire que tous les deux avons réussi! Lui s’est battu comme un chef et aujourd’hui il est là, en vie, et moi j’ai réussi à faire en sorte que mon fils ait la joie de vivre. C’est un petit garçon de 27 mois qui grimpe et court partout!  Alia Benhizia

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Le combat d’Océane face à la maladie

Océane a déclaré la maladie de Lymphohistiocytose Familiale au mois de novembre 2021 avec un premier passage en réanimation pédiatrique. Elle a fait preuve de beaucoup de courage et a montré son envie de surmonter cette maladie. Elle a été plus forte que les techniques de la médecine. Elle a suivi toutes les recommandations et a fait confiance aux médecins avec le désir de mettre l’année 2022 en stand-by pour pouvoir vivre comme avant. Elle a reporté tous ses projets au début d’année : séjour à la neige, anniversaire en famille…. En janvier, elle est transférée en urgence à Necker, elle quitte ses 2 sœurs et son papa. Je reste auprès d’elle pour combattre ensemble cette maladie. De fin janvier à mi-mars, nous attendons un donneur sur le registre des donneurs de moelle. Des mois d’attente pour finalement trouver un donneur. Elle est courageuse, elle s’occupe et elle développe ses activités préférées : le dessin, les activités manuelles et de création comme les perles à repasser, les diamansss (perles à coller), elle fait de beaux cadeaux à ses sœurs et moi-même mais aussi à quelques personnes du personnel paramédical et médical et l’éducatrice. Elle a eu 13 ans à l’hôpital qu’elle a fêté en compagnie de sa marraine et de moi-même. Impossible malheureusement de réaliser un gâteau à la Fraise 🍓. L’éducatrice et moi-même avons réalisé un gâteau avec plusieurs sucreries : bonbons, chocolats, tout ce qu’elle aime, une belle surprise. Fin mars, nouvelle direction : la donneuse sera finalement sa petite sœur de 9 ans. Début de la chimiothérapie puis greffe le 6 avril 2022 : l’étape la plus difficile, un gros combat, mais elle reste courageuse, toujours souriante, entre les soins, activités manuelles, dessin, création, jeux de mémoire, jeux de société. Elle garde toujours le sourire malgré les soins les plus difficiles. Une artiste. Elle se bat chaque jour et on l’encourage dans son combat. On la soutient. On l’aime. On lui apporte tout ce qu’elle aime et veut car c’est difficile pour elle de vivre dans une chambre en flux mobile avec un périmètre de liberté restreint alors que ce n’est qu’une adolescente de 13 ans. Malheureusement, le 21 avril, elle n’a pas réussi à combattre une grosse infection qui l’a beaucoup affaiblie. Après un long combat, elle a rejoint les Anges. Océane est une belle et grande personne à elle seule. C’était une petite maman pour ses sœurs. On garde en mémoire son beau sourire jusqu’à la fin. Généreuse, aimante, COURAGEUSE, joie de vivre, ce sont les mots qui résument notre Océane.

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Témoignages croisés sur la LHF

Mahé et Andéol ont été touchés par la Lymphohistiocytose familiale (LHF) il y a près d’un an. Après des mois d’hospitalisation et de combat, ils ont enfin pu retourner à leur domicile en Suisse. Découvrez les témoignages de leurs parents qui nous racontent comment ils ont vécu cette épreuve de la LHF : de la découverte de la maladie au retour à la maison.F Espoir

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Transformer une épreuve difficile en un combat

Témoignage de Shemine, maman de Nahil et présidente et fondatrice de LHF Espoir Shemine Asmina est la maman de Nahil, un petit garçon atteint de la maladie rare de Lymphohistiocytose familiale. Dans ce témoignage, elle nous raconte comment elle a affronté la maladie rare de LHF pour son fils et les raisons qui l’ont menée à créer l’association LHF Espoir.

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Le combat de Kelyan

Je suis la maman de Léa, née le 13/09/2006 et atteinte d’une lymphohistiocytose familiale. Aujourd’hui cela fait 11 ans que « Léa mon ange » nous a quitté. Nous avons passé 15 mois dans les hôpitaux lyonnais entre diagnostic, flux stérile, greffe de moelle osseuse, réanimation, erreur médicale et j’en passe. Au début on nous parlait de virus et quelques jours plus tard le verdict tombe « LHF » Nous avons donc été transférés au service Hématologique du Professeur BERTRAND, à l’hôpital de Lyon, où l’on nous a brièvement expliqué ce qu’était la LHF, les soins possibles, les protocoles de la « chambre bulle stérile », la blouse blanche, les masques, la désinfection des mains etc… LHF, « maladie mettant en jeu le pronostic vital », lésions génétiques qui affectent les lymphocytes cytotoxiques et les cellules NK qui interviennent dans la lutte contre les infections. On nous parle d’1 cas sur 50 000 naissances. Le premier traitement instauré est un immunosuppresseur mais si le défaut génétique persiste le seul traitement curatif repose sur la greffe de cellules souches (greffe de moelle osseuse). Léa a donc été inscrite le 4 janvier 2007 sur un fichier ou se trouve une liste de donneurs. Un donneur anglais de 40 ans a été retenu pour ma poupée. Avant la greffe il y a la préparation : chimiothérapie, accompagnée de fatigue, douleurs, pleurs, perte des cheveux… alors qu’elle n’avait que 5 mois. Je passe tous les détails (les questionnements, la peur que tout parent peut avoir…). La greffe a eu lieu et s’est bien passée « c’est un espoir de guérison » mais il y a des risques: la baisse des défenses immunitaires, le rejet, les rechutes, les cathéters qui sont des portes ouvertes ou infections. Léa nous a quitté le 01 mars 2008 d’une septicémie. Nous étions rentrés à la maison et j’avais été formée pour sa nutrition parentérale mais à l’hôpital, un germe s’était stocké au niveau de son cathéter. Un soir, elle a fait une montée de fièvre à 40, nous sommes partis aux urgences mais ils n’ont pas eu le temps de trouver le bon antibiotique pour la sauver. Le décès, la perte d’un enfant, est une épreuve qui vous détruit mais il faut se battre pour le couple, pour nos autres enfants, et pour nous. Dans mon cas, j’ai voulu écrire un livre « Léa Mon Ange » ça m’a aidé, je me suis faite ma thérapie j’ai exprimé sur du papier ce que je ressentais, ce que nous avons vécus mon mari et moi. Car ça n’est pas toujours simple d’aller voir un psychologue, ou de parler avec des proches. Par contre il ne faut pas avoir peur de se faire aider c’est à vous de voir ce qui vous parait le plus approprié, ce qui vous semble le plus simple « il faut apprendre à « apprivoiser l’absence ». Avec ce livre, j’ai pu également faire un don à l’Association IRIS qui aide les parents pour le financement des séjours à l’hôpital (trajets, hébergements). Dans la maladie, il y a le combat, de l’amour, de la patience, du soutien, de l’espoir, des questions, le deuil, le désespoir, la culpabilité. Tous ces mots ont traversé notre vie pendant cette dur épreuve, mais la vie est « un long chemin ». Et il faut continuer ce chemin, il faut avancer et se battre.

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Léa mon ange

Je suis la maman de Léa, née le 13/09/2006 et atteinte d’une lymphohistiocytose familiale. Aujourd’hui cela fait 11 ans que « Léa mon ange » nous a quitté. Nous avons passé 15 mois dans les hôpitaux lyonnais entre diagnostic, flux stérile, greffe de moelle osseuse, réanimation, erreur médicale et j’en passe. Au début on nous parlait de virus et quelques jours plus tard le verdict tombe « LHF » Nous avons donc été transférés au service Hématologique du Professeur BERTRAND, à l’hôpital de Lyon, où l’on nous a brièvement expliqué ce qu’était la LHF, les soins possibles, les protocoles de la « chambre bulle stérile », la blouse blanche, les masques, la désinfection des mains etc… LHF, « maladie mettant en jeu le pronostic vital », lésions génétiques qui affectent les lymphocytes cytotoxiques et les cellules NK qui interviennent dans la lutte contre les infections. On nous parle d’1 cas sur 50 000 naissances. Le premier traitement instauré est un immunosuppresseur mais si le défaut génétique persiste le seul traitement curatif repose sur la greffe de cellules souches (greffe de moelle osseuse). Léa a donc été inscrite le 4 janvier 2007 sur un fichier ou se trouve une liste de donneurs. Un donneur anglais de 40 ans a été retenu pour ma poupée. Avant la greffe il y a la préparation : chimiothérapie, accompagnée de fatigue, douleurs, pleurs, perte des cheveux… alors qu’elle n’avait que 5 mois. Je passe tous les détails (les questionnements, la peur que tout parent peut avoir…). La greffe a eu lieu et s’est bien passée « c’est un espoir de guérison » mais il y a des risques: la baisse des défenses immunitaires, le rejet, les rechutes, les cathéters qui sont des portes ouvertes ou infections. Léa nous a quitté le 01 mars 2008 d’une septicémie. Nous étions rentrés à la maison et j’avais été formée pour sa nutrition parentérale mais à l’hôpital, un germe s’était stocké au niveau de son cathéter. Un soir, elle a fait une montée de fièvre à 40, nous sommes partis aux urgences mais ils n’ont pas eu le temps de trouver le bon antibiotique pour la sauver. Le décès, la perte d’un enfant, est une épreuve qui vous détruit mais il faut se battre pour le couple, pour nos autres enfants, et pour nous. Dans mon cas, j’ai voulu écrire un livre « Léa Mon Ange » ça m’a aidé, je me suis faite ma thérapie j’ai exprimé sur du papier ce que je ressentais, ce que nous avons vécus mon mari et moi. Car ça n’est pas toujours simple d’aller voir un psychologue, ou de parler avec des proches. Par contre il ne faut pas avoir peur de se faire aider c’est à vous de voir ce qui vous parait le plus approprié, ce qui vous semble le plus simple « il faut apprendre à « apprivoiser l’absence ». Avec ce livre, j’ai pu également faire un don à l’Association IRIS qui aide les parents pour le financement des séjours à l’hôpital (trajets, hébergements). Dans la maladie, il y a le combat, de l’amour, de la patience, du soutien, de l’espoir, des questions, le deuil, le désespoir, la culpabilité. Tous ces mots ont traversé notre vie pendant cette dur épreuve, mais la vie est « un long chemin ». Et il faut continuer ce chemin, il faut avancer et se battre.

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